8 - Antoine de Maximy

Monsieur de Maximy est un oiseau furtif, un bec voyageur, une aile bohème qui croise de drôles d’autres volatiles à domiciles fixes.

De passage sur le globe, des draps -frais ou pas- l’attendent dans le lit des passants qu’il aborde au fin fond de la Chine comme à Chinon : c’est un joyeux coucou nichant chez ses hôtes.

Chacun de ses voyages est un rêve éveillé, un cadeau-surprise, un petit miracle d’imprévisibilité et d’humanité l’emmenant à droite et à gauche sur des matelas de paille ou de soie. Chaque rencontre est une audacieuse alchimie de gestes formels, de paroles mesurées et de promesses spontanées... virant au gré des vents !

Armé de son sourire et de sa malice, Antoine ouvre tous les sésames de la planète. Même les plus blindés.

Les caméras qui le ceignent et le suivent épient tels des périscopes tout ce qui l’entoure. Elles sont son bloc-notes. Rien de pittoresque ou de fâcheux n’échappe à leur petit oeil de verre intrusif : elles enregistrent sans artifice ni feinte ses vols hasardeux, chocs culturels et face-à-face en pleine rue ! Ou au coeur de la cambrousse. Même entre rien et nulle part, avec lui l’événement improbable est toujours au rendez-vous. Où qu’il soit, sur sa tête tombe, comme par magie, tantôt l’orage des jours rares, tantôt le soleil de l’amitié vraie. Et cela finit fréquemment en trinquant !

Témoins de ses verres à boire et de ses déboires, de ses pas improvisés et de ses chutes opportunes, ses objectifs, véritablement, sont ses seconds yeux.

Bref, avec Antoine de Maximy, parisien errant en chemisette écarlate -repérable de loin sous sa rouge parure devenue étendard- en quête d’hospitalité chez le premier venu, la folle aventure est dans le quotidien des gens et surtout l'appel du large, le rêve sont au bout... de l’oreiller !

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