32 - Donatien Alphonse François de Sade

DEUX TEXTES SUR SADE

Texte 1

Sade n'a rien de divin et tout de démoniaque, au moins à mes yeux. Sa pensée malade à l'extrême relève de la psychiatrie la plus lourde, et même d'une authentique psychiatrie d'exception. Un cas monstrueux comme il n'en existe nulle part dans le monde. Sa littérature sent la pourriture, l'excrément, la honte et les Ténèbres. Cette littérature, c'est le dépotoir de l'Enfer, la fosse du Diable, la Gueule ouverte de tous les démons de la géhenne.

Le seul point positif que je lui accorde, c'est qu'à travers les conceptions innommables, épouvantables, abominables issues de son cerveau damné, il permet d'élargir notre champ de conscience sur une réalité que la pensée ordinaire est incapable de concevoir. Une fois sensibilisé à ces conceptions extrêmes du Mal, on peut alors entrevoir une réalité aussi profonde et aussi extraordinaire que l'univers sadien, mais une réalité située à son exact opposé. On se dit que si un tel gouffre existe, la cime doit également exister. Et la conception d'un semblable gouffre fait ardemment désirer celle d'une cime. Alors on lève les yeux de force, on s'élève presque malgré soi, poussé, porté par les miasmes émanant de l'abîme fangeux.

On ne peut pas lire les "120 Journées de Sodome" sans éprouver un légitime malaise mental, et même physique. Je suis persuadé que nul ne sort indemne de ce cloaque. Cette lecture blesse l'esprit comme le ferait le métal tranchant sur la chair. Sade est un criminel de l'esprit. Les blessures qu'il inflige à ses lecteurs ne sont pas visibles à l’œil, certes. Cependant il agresse l'esprit sain de l'honnête homme, atteint la pureté, offense l'innocence, tente de tuer le beau.

Je suis pour la censure inconditionnelle de Sade. Je ne vois pas en quoi cette censure est criminelle ni ce que cette littérature apocalyptique peut apporter de bénéfique à l'Homme, sinon une image monstrueuse de ce qu'il n'est pas. En effet, comment peut-on faire d'un simple cas pathologique une cause générale ? Le patrimoine littéraire de l'Humanité ne perdrait vraiment pas grand-chose si on jetait une bonne fois pour toutes Sade sur le bûcher de la censure afin que nos enfants n'héritent pas de cette lèpre littéraire.

Face aux écrits de Sade, les défenseurs de la liberté d'expression se croyant investis d'une mission sacrée font figure de mauvais génies de la pensée. Comme si au nom de la littérature on pouvait défendre une cause si noire... Il aurait alors suffit à Adolf d'avoir la plume d'un héraut du malheur pour qu'on encense et défende ses écrits au nom de la littérature... Au bûcher "Mein Kampf" et les "120 Journées de Sodome", au bûcher ! Et tant pis pour ces messies des ténèbres, défenseurs d'une infernale, criminelle, pestilentielle liberté d'expression !

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=tS3DBUHAzc4&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/360bce415f207146bfadd0e9c9829e9a/

http://www.dailymotion.com/video/x1lnwiy_brulons-sade-raphael-zacharie-de-izarra_news

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Texte 2

A propos des "120 Journées de Sodome".

Sade n'a rien de divin et tout de démoniaque, au moins à mes yeux. Sa pensée malade à l'extrême relève de la psychiatrie la plus lourde, et même d'une authentique psychiatrie d'exception. Un cas monstrueux comme il n'en existe nulle part dans le monde. Sa littérature sent la pourriture, l'excrément, la honte et les Ténèbres. Cette littérature, c'est le dépotoir de l'Enfer, la fosse du Diable, la Gueule ouverte de tous les démons de la géhenne.

Le seul point positif que je lui accorde, c'est qu'à travers les conceptions innommables, épouvantables, abominables issues de son cerveau damné, il permet d'élargir notre champ de conscience sur une réalité que la pensée ordinaire est incapable de concevoir. Une fois sensibilisé à ces conceptions extrêmes du Mal, on peut alors entrevoir une réalité aussi profonde et aussi extraordinaire que l'univers sadien, mais une réalité située à son exact opposé. On se dit que si un tel gouffre existe, la cime doit également exister. Et la conception d'un semblable gouffre fait ardemment désirer celle d'une cime. Alors on lève les yeux de force, on s'élève presque malgré soi, poussé, porté par les miasmes émanant de l'abîme fangeux.

On ne peut pas lire les "120 Journées de Sodome" sans éprouver un légitime malaise mental, et même physique. Je suis persuadé que nul ne sort indemne de ce cloaque. Cette lecture blesse l'esprit comme le ferait le métal tranchant sur la chair. Sade est un criminel de l'esprit. Les blessures qu'il inflige à ses lecteurs ne sont pas visibles à l’œil, certes. Cependant il agresse l'esprit sain de l'honnête homme, atteint la pureté, offense l'innocence, tente de tuer le beau.

Je suis pour la censure inconditionnelle de Sade. Je ne vois pas en quoi cette censure est criminelle ni ce que cette littérature apocalyptique peut apporter de bénéfique à l'Homme, sinon une image monstrueuse de ce qu'il n'est pas. En effet, comment peut-on faire d'un simple cas pathologique une cause générale ? Le patrimoine littéraire de l'Humanité ne perdrait vraiment pas grand-chose si on jetait une bonne fois pour toutes Sade sur le bûcher de la censure afin que nos enfants n'héritent pas de cette lèpre littéraire.

Face aux écrits de Sade, les défenseurs de la liberté d'expression se croyant investis d'une mission sacrée font figure de mauvais génies de la pensée. Comme si au nom de la littérature on pouvait défendre une cause si noire... Il aurait alors suffit à Adolf d'avoir la plume d'un héraut du malheur pour qu'on encense et défende ses écrits au nom de la littérature... Au bûcher "Mein Kampf" et les "120 Journées de Sodome", au bûcher ! Et tant pis pour ces messies des ténèbres, défenseurs d'une infernale, criminelle, pestilentielle liberté d'expression !

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=tS3DBUHAzc4&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/360bce415f207146bfadd0e9c9829e9a/

http://www.dailymotion.com/video/x1lnwiy_brulons-sade-raphael-zacharie-de-izarra_news