21 - Dennis Parker

Dans les rues de New York celui qui chante les hauteurs regarde les sommets. Il marche comme s'il volait. Conscient de ses ailes comme de sa fragilité. Il se sait glorieux, même s’il peut mourir demain.

En quoi croit-il, ce mortel épris de ciel ?

La ville sous ses pieds, les nues dans son champ de vision, les hommes autour de lui, il nous adresse des paroles d’éternité.

Tout passe, tout est éphémère, tout se réduira en poussière même le béton, rien ne dure et lui, demain, il sera loin. Mort, à coup sûr. Tout s’effondre, tout s’envole, tout part pour l’inconnu, rien ne demeure. Pas même les montagnes.

Il rêve, il crie, il appelle, les siècles l’écoutent. Et moi j’entends sa prière.

Bientôt il sera mort, le le sais, je le sens, et lui se voit déjà dans les airs.

Son infini est proche, lui si détaché du sol, si près de l’éther, si sûr de sa lumière...

L’immortalité à portée de sa main.

Son voyage a déjà commencé.

Il plane dans le vent, s’évanouit dans l’azur, brille comme le soleil.

Il est là, il est ailleurs, son image s’est perdue dans les brumes de la cité, les nuages nous le disent.

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https://www.youtube.com/watch?v=0UEsc2x2tKw&feature=youtu.be

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