45 - Gilles Dor

Gilles DOR est un drôle d’oiseau.

Une plume qui nous fait des coucous dans le dos avec ses chants divers.

C’est un adroit auteur de hauteurs vocales et un vrai moteur à vocables.

Un chanteur d’esprit en somme car entre le fonceur et le frondeur qu’il est, il y a aussi le farceur.

Denses ou légers, à l’endroit comme à l’envers, ses écrits sont des croix sur des mots tout autant que des mets de choix.

DOR joue avec les dorémi : des notes en fête pas si faciles en fait. Avec lui, les gâteaux ce n’est pas de la tarte ! C’est bien mieux que ça puisque DOR c’est du miel en barre.

Il tord le verbe pour en faire des vers mi-sel, mi-sucre. Tantôt des trucs qui riment avec des turcs, tantôt des bidules qui tournent au ridicule...

Sa production est variée, changeante, baroque. Mais ses textes sont paradoxalement (ou miraculeusement) toujours à la pointe de la forme.

Ou en forme de pointes.

Oui car ce bec d’or est capable de pondre des oeuvres d’orfèvre comme des oeufs pas vrais, pas frais.

Bref, entre nouille et ratatouille, avec lui il y a de la place pour bien d’autres andouilles à évoquer ou de gargouilles à invoquer...

Gilles DOR est une lyre qui dure : depuis des lustres on se délecte des lettres qu’il lance dans la mare, tel un lutin déluré.

Ce volatile à l’aile à l’aise dans le fol azur de la musique est une vague d’envergure qui écume le temps, l’air de rien.

Tout près des autres ou très loin du sol, peu importe, le personnage est là, et il s’impose ainsi qu’une prose sur le monde ou une rose sur l’immonde : qu’on l’aime on qu’on l’ignore, Gilles DOR en tout cas veut alléger les hommes de leurs points noirs et de leurs poids morts.

Le saltimbanque jadis adulé par les vieux loups, actuellement redécouvert par les jeunes, a plutôt pas mal réussi son retour “on line”.

Cet artiste d’hier, d’aujourd’hui et de demain a encore l’océan du grand public à conquérir. Un potentiel de gloire infini... C’est à dire à la mesure de son talent.

Lui, sait maintenant le prix que valent sur le NET les deux L de son nom qui se termine avec un R si précieux...

La preuve avec son dernier album “UTOPIE” : le meilleur de DOR est d’ores et déjà multi téléchargé !

Pour faire court, dès lors qu’on aime Gilles DOR, soit on l’adule, soit on l’adore !

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=bNXaMQZcIno&feature=youtu.be

44 - Virginia VOTA

Virginia VOTA n’est pas une jeune femme moderne.

Cet inattendu jupon de la phallocrate “fachosphère” n’est, en effet, pas du tout l’archétype de la femelle de notre temps.

Elle pense, ce qui est déjà notable. Mais pas seulement : elle pense bien.

C’est à dire droitement, avec justesse, virilité, vaillance. Les vertus mâles par excellence...

Une pensée féminine au service du vrai et non de l’abstrait, de la vérité et non de l’ivraie.

Ce qui en fait une jeune femme, finalement, très moderne.

Il serait évidemment fort tentant d’associer Virginia à l’autre pucelle lustrée par l’Histoire. Trop facile, trop réducteur pour celle qui chevauche des montures bien de notre époque... Et qui, précisément parce qu’elle est de notre époque, en comparaison embrasse des causes encore plus héroïques !

Jouer à la Jeanne comme une sainte image ?

La sage et électrisante VOTA, qui de son propre aveu ne vota jamais en notre république, a des cordes plus éclatantes à son arc.

L’activiste aux yeux grands ouverts est en avance sur son siècle.

Tout simplement parce qu’elle ose défendre non les modes mais le monde. Non le cauchemar féministe-égalitariste mais l’enchanteresse galanterie basée sur la force du lion et la grâce de la gazelle. Non l’hystérique fausseté mais l’historique réalité. Non les flatteurs et flottants mensonges mais l’intemporel évangile, l’immuable lumière régissant les grands principes de l’homme et de l’Univers.

Les plus simples évidences qu’elle s’ingénie à rétablir sont effectivement considérées comme les plus détestables hérésies de notre société éprise d’émancipation frelatée, de liberté en toc, d’égoïsme, de blasphèmes, de jouissances perverses et autres enivrantes immoralités.

C’est dire combien est âpre, courageuse, méritoire sa mission...

Cette apparente oiselle a du plomb dans la tête, ce qui fait d’elle un argument de poids.

Bref, pour toutes ces raisons notoires et glorieuses, moi Raphaël Zacharie de IZARRA je déclare Virginia VOTA reine de la volaille pensante.

Belle, et de surcroît, intelligente : telle s’impose cette ailée d’envergure.

Habituellement, nous les machos, nous n’en demandons pas tant aux ordinaires volatiles...

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=XcSPxHUTB0c&feature=youtu.be

43 - Zinédine Zidane

Ordinairement je ne m'intéresse nullement au jeu de balle au pied (football pour les puristes).

Le match du Mondial (du 9 juillet 2006) fut passionnant cependant. Des milliards d'humains regardaient dans la même direction : nos onze étoiles nationales projetées en orbite mythique devenaient quasi cosmiques. Parties pour la légende.

Ou la désintégration en plein vol.

Finalement la chute des héros français, rendue encore plus pathétique par les mines abattues et les pleurs rentrés, c'était encore plus beau que la gloire ! Jusqu'au dernier moment le suspens a fait frémir des milliards de gens. Magnifique spectacle planétaire ! La fin fut cruelle, tragique, poignante : nos demi-dieux sont tombés.

Voilà précisément ce qui a donné tout son éclat au match.

Sans cette chute vertigineuse, sans le coup de tête félon de Zidane, sans ces larmes finales mêlées à la sueur, quel intérêt aurait eu cette partie de jeux du cirque moderne avec Chirac trônant comme un empereur romain au-dessus de l'arène ? Il fallait que les onze astres s'éteignent avec fracas pour que le chaos soit beau.

Zidane sorti du terrain au dernier moment, quelle surprise ! L'apothéose, inattendue, théâtrale, terrible, fut à la hauteur de l'évènement. Les coeurs ont cogné, pleins de sanglots, les têtes ont tourné, pleines de rêves brisés... En un seul coup de ballon les onze sont passés du statut de héros à celui de perdants planétaires.

42 - François Mitterrand

Dix ans après ses funérailles, dans la presse François Mitterrand est passé d'intrigant douteux à "homme hors du commun", "personnage extraordinaire"... Les journalistes s'en donnent à coeur joie dans le concert de louanges et la mythification de l'homme Mitterrand. Extraordinaire François Mitterrand ?

Foutaise !

Mitterrand fut Président de la République française, c'est tout. Le reste n'est que légendes, embellissements, histoires revues, déformées à travers un prisme sentimental bien consensuel. C'est que les années apaisent bien des amertumes dans le coeur humain, et en une seule décennie les pires défauts du "cher disparu" se transforment en "qualités exceptionnelles"... Sous la baguette magique du temps, François Mitterrand, mortel semblable à tous les autres, est devenu une sorte de prince de la République, un génie énigmatique, une légende historique...

Dix ans après sa mort, ses mensonges les plus pervers ne sont plus que finesses politiques et pouvoirs de séduction ! Sa mégalomanie pharaonique n'est plus aujourd'hui que l'oeuvre désintéressée d'un "visionnaire" ayant "le sens aigu de l'Histoire"... Le culte odieux de la personnalité qu'il a insidieusement développé tout au long de ses deux septennats, en 2006 s'est transformé miraculeusement en panache de monarque. Légitime effet de la fonction que cette soif de grandeur architecturale, pensent en choeur ses anciens détracteurs... C'est même le signe des grands, ça ne peut pas tromper, n'est-ce pas ?

Comme le discours change vite en dix ans !

De manipulateur machiavélique Mitterrand est devenu une sorte de de Gaule sauveur du pays, une espèce de Saint-Louis rédempteur, un genre de Roi Soleil qui nous en met plein la vue ! En dix ans seulement, le vice a été fait vertu. Curieux retournement de veste d'une presse unanime... Hier vénéneux, aujourd'hui comestible, le champignon Mitterrand avec son écharpe et son chapeau est une silhouette fédératrice, un réceptacle à glorifications. La mite est devenue un mythe. Ironique effet du temps sur nos défunts dirigeants...

Destin extraordinaire que la vie de François Mitterrand à en croire le discours ambiant ? Je ne vois rien d'extraordinaire au destin de Mitterrand. La preuve : il est mort depuis dix ans. Lors de la commémoration du dixième anniversaire de sa mort on a pu voir Laurent Fabius se ridiculiser publiquement en portant chapeau et manteau à la Mitterrand... Le couvre-chef de Fabius porté à la Mitterrand, nouvel attribut des "princes de la République" ? Singerie pitoyable d'un clown de l'Énarque qui ose se prendre au sérieux ! Et tout ça pour servir la cause ambiante, pour être dans le bon ton. Le maître-mot de tous ces rendeurs d'hommage : ne surtout pas égratigner la fable ! Tous constatant que la légende a plutôt bien pris, dégonfler la mayonnaise passerait pour une faute de goût. Nécessairement impopulaire.

Mitterrand ne fut qu'un pauvre type comme nous tous, un homme ordinaire, un simple mortel, un médiocre comme nous le sommes tous sans aucune exception. Cessons de sacraliser nos semblables sous prétexte qu'ils portent un grand chapeau ou qu'ils ont le pouvoir de lever des armées en bougeant le petit doigt ! Empereurs, rois, esclaves, vagabonds, alcooliques, ouvriers d'usine, PDG, hommes à deux têtes, à trois pattes, mathématiciens, balayeurs de rues, génies ou dingos : tous dans le même sac ! Rien que des humains, de simples mortels, des êtres imparfaits, faillibles.

Les hommages médiatiques rendus à François Mitterrand ne sont qu'un vaste cirque, loin, très loin de la vérité, de l'âpre vérité politique dépouillée de ces flatteurs, mensongers artifices.

VOIR LA VIDEO :


41 - La mère Denis

La "Mère Denis", de son vrai nom JEANNE LE CALVE, brave et simple femme issue d'une France humble fut la victime consentante d'une infâme entreprise de proxénétisme mental orchestrée par des marchands de lessive sans scrupule.

Récupérée telle quelle par ces requins en cols blancs, son image a été ensuite refabriquée de toutes pièces, reformatée, érigée en symbole vertueux à destination d'une cause perverse, grâce à l'intercession dûment monnayée de spécialistes en marketing...

Ces vendeurs de rêves frelatés ont fait d'une digne vieillarde la plus grande prostituée de France, à son insu.

Obligée de se laisser filmer, de vendre son image minutieusement mise en scène, de pervertir sa personnalité, bref de se faire passer pour une vieille putain à la solde d'une cause purement "lessivière", la "Mère Denis" est morte dans l'indignité, entourée d'une aura mercantile abjecte dont ses proxénètes ambitieux ont su tirer le plus grand profil.

Que l'on me permette ici de modestement rétablir l'honneur bafoué de JEANNE LE CALVE.

40 - Aldéhy

DEUX TEXTES SUR ALDÉHY

Texte 1

Afin de mieux faire connaître son oeuvre, j'ai proposé à Aldéhy http://www.artabus.com/french/aldehy/ de rédiger un texte de présentation qui soit à la hauteur de son art.

L'exercice a d'autant plus de mérite qu'il m'est par principe difficile de parler des oeuvres des autres (aussi bien celles de mes proches que de mes "détracteurs", pour ne pas dire mes "ennemis") avec cette coutumière et prétendue "impartialité" des critiques du genre. Étrange "objectivité" pleine d'indulgence qui semble, en effet, être la règle dans le milieu... Ce qui dans pareils cas fausse bien évidemment les avis qui se prétendent être au service de l'Art. Les analyses de ces "spécialistes" plus ou moins dévoyés à des causes peu avouables (amitié, copinage, rémunération, échange de services) ont-elles un réel intérêt dans le contexte actuel de l'Art où la diversité, la multiplicité, l'excès, l'inflation des productions picturales rendent leur promotion si difficile et par là même oblige à la rigueur la plus élémentaire, à la vigilance la plus extrême au lieu de ces suspects, systématiques panégyriques ?

En outre, et on verra peut-être la chose comme une singularité, voire comme une de ces belles contradictions qui font parfois l'exception, donc le prix (ou la nullité, l'affaire étant à double tranchant...) de tel ou tel art, je ne suis personnellement pas (ou peu) versé dans la peinture... Ce qui ajoutera à ma sincérité et à la spontanéité de mon analyse.

Pour parler des peintures de Aldéhy, je n'aurai par conséquent ni complaisance ni dureté. Juste ma sensibilité, rien que ma plume d'auteur honnête, sain, posé que seules animent la vérité, l'honnêteté, la simplicité. Qualités légendaires qui rendront mes sentences fiables, claires, crédibles. C'est en tout cas ma prétention, et je souhaite que tout artiste prenne comme un égal privilège mes piques et mes caresses, qu'il soit honoré autant par mes soufflets que par mes éloges. Là sont mes marques d'amitié vraie, sans aucun arrangement avec l'Art.

Mais entrons dans le sujet.

Voilà, Aldéhy a fait le choix -et pris le risque- des thèmes bibliques, pastoraux, pour ne pas dire virgiliens. Ou plus quotidiens. Ce qui est une façon comme une autre d'asseoir son art. Entre tradition et originalité, le peintre embrasse "large" donc... Que ce soient vues historiques ou individuelles, sujets académiques ou personnels, les thèmes abordés sont ouverts.

On s'embarque l'âme légère, l'esprit curieux, le coeur joyeux, ou parfois lourd, dans ces paysages aux horizons clairs traversés par des marcheurs prenant des destinations ultimes et graves (comme ce couple chassé de l'éden), dans ces vues citadines contemporaines, ces lieux parfois étranges ou familiers, ces scènes vivantes des cités avec leurs lumières ou leurs ombres, leurs passants ou leurs statues... Malice, ingénuité, proximité, complicité avec ces portraits de petits garçons grimaçant et souriant. Entre l'éphémère et l'intemporel, la spontanéité et l'universalité.

Devant quelques autres conceptions baroques ou certaines scènes inattendues, surprenantes, on pourra certes être surpris. Ou heurté, selon la réceptivité de chacun. N'est-ce pas ce qui fait précisément le charme, le piquant d'un auteur ? Une chose est sûre : le pinceau est riche de ses tons acryliques avec lesquels l'auteur semble s'amuser, usant de toutes leurs possibilités, peu avare d'effets, imaginatif, prompt à faire jaillir lumière, couleurs, interrogations.

C'est, en effet, sur ce dernier point que vaut surtout la peinture de Aldéhy. Le spectateur n'est pas simplement charmé, étonné ou même figé dans un prudent, frileux retrait, il demeure également en questionnement devant ces formes vives, ces scènes oniriques, ces lieux énigmatiques, ces portraits bruts qui vous regardent en face ou bien de travers... Un point d'interrogation pour résumer l'oeuvre de Aldéhy, c'est peut être un peu bref me diront certains.

A ceux-là je répondrai qu'un questionnement en guise de récapitulation n'est-ce pas non plus un avenir royal pour une peinture, une voie ouverte sur l'infini ?

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Texte 2

Le sujet est aussi vieux que le monde, vaste comme le ciel et la terre, abyssal, sombre, tragique et agité à l'image des océans, mystérieux, serein et solennel -voire extatique-, ainsi que la voûte étoilée, tout cela à la fois puisqu'il s'agit de l'univers intime qui gronde dans le coeur de l'homme, quand il ne murmure pas pour faire place à un chant, une prière, un rire d'enfant... Aldéhy http://www.artabus.com/french/aldehy/?art=2007 peint l'humanité entière. Mieux : il raconte l'histoire de chacun d'entre nous. Adam et Ève, c'est vous, c'est moi, c'est l'autre. Ses tableaux sont nos miroirs : ils affirment notre condition humaine, de la naissance à la mort.

Au fil de l'eau, omniprésente dans les tableaux, la quête du couple originel n'a pas de fin. Étape par étape, tantôt radieuse, tantôt méditative, Adam et Ève ouvrent la route à leur descendance. Aldéhy, à travers des sortes "d'interludes" -ou instantanées-, nous suggère l'éternel cheminement de l'homme dans sa marche vers son destin, que l'on devine certes pénible mais non funeste : rien de désespérant, en effet, sous le pinceau de l'artiste. Si parfois chez Aldéhy la lumière côtoie l'ombre, la première prend largement le pas sur la seconde. L'éclat de ses peintures, procédant à l'évidence d'autre chose que la simple virtuosité de coloriste, semble remonter des profondeurs de son âme.

Ses personnages évoluent dans un espace physique, onirique et poétique où l'eau rythme leur progression. Le chemin, interminable, âpre mais rédempteur, durera aussi longtemps que l'humanité sera debout. Le monde en plein essor où sont condamnés à vivre Adam, Ève, Abel et Caïn n'est-il pas l'écho vif, bruissant et tempétueux, mais aussi calme et radieux de leur nouveau destin d'hommes où tout commence, tout se joue ? Ses tableaux sont des aires de repos où l'on s'attarde sur l'homme -figé dans des scènes immortelles- pour mieux le contempler dans ses attitudes fondamentales, de la gravité à la légèreté en passant par des nuances plus tranquilles.

L'on s'émeut devant des paysages de genèse du monde où Abel et Caïn, ingénus, si fragiles et si grands à la fois -eux les petits d'hommes-, arborent ces visages presque connus avec leurs traits qui nous sont si proches... Ces tableaux s'adressent à nous-mêmes, collectivement mais aussi individuellement. Ils s'adressent à notre époque. Universels, intemporels, les visages, les éléments demeurent par conséquent interchangeables. C'est que le peintre, en effet, prenant modèle sur ses propres enfants, produit un raccourci fulgurant : en peignant ces visages actuels, il échappe aux contraintes conventionnelles, s'ouvrant à nous tous sans restriction. Sa peinture va bien au-delà des simples limites esthétiques du genre : l'auteur s'affranchit des grandeurs académiques pour se mettre à notre portée. Et c'est bien pour cela précisément que son oeuvre nous touche. Elle parle, simplement, non pas de pontife à disciple mais de mortel à mortel.

C'est toute l'originalité, mais surtout l'humanité de l'oeuvre d'Aldéhy.

39 - Eric Martin

La mine est précise, le dessin ciselé, l'observation scrupuleuse. Rien n'échappe à l'oeil scrutateur du dessinateur, et surtout pas les signes tangibles des siècles chargés de légendes qui charment tant notre époque : le Luzéen s'est, en effet, spécialisé dans le dessin des monuments historiques.

Avec son souci du détail poussé à l'extrême, le Luzéen nous offre un travail soigné, net, fidèle, quasi photographique, sans pour autant tomber dans la stricte, froide illustration technique de l'architecte. Non, car il y a aussi l'âme de l'artiste dans ces relevés qui tiennent autant de la topographie que de l'art et de l'archéologie. A la fois ample et minutieuse, l'oeuvre est élaborée avec une patience toute monacale. Ainsi la "Tour Saint-Jacques" à Paris, érigée à la pointe de son crayon avec des traits d'orfèvre, est un exemple magistral de la maîtrise de son art. L'amour du travail bien fait exige de prendre son temps et le Luzéen le sait bien qui, en travaillant à révéler la patine, à nous raconter l'éclat des siècles révolus, à illustrer le visible et l'invisible, bref à transcrire l'essentiel de la pierre, nous initie aux mystères de l'Histoire.

C'est ainsi que, chose rare, ce technicien du crayon nous fait rêver.

Véritable géographe des mythes, le Luzéen met en relief le lustre des temps historiques. Il ne prend pas seulement l'empreinte de la pierre séculaire, il la fait bruire d'échos intimes et lointains... Avec lui l'Histoire se présente en habits d'apparat et robes longues, écussons et cottes de mailles, mais aussi en sabots et chemises de lin : pour nous, il convoque les princes et les gueux, les châtelains et le petit peuple qui hantent encore les vieux monuments. Ces ombres sans âge qui courent sur la pierre, il les capte sur son papier. Et les rend lumineuses. Le Luzéen côtoie les fantômes de granit et d'airain : cloches ou gargouilles, il les interroge, les sonde, tente de nous livrer leurs secrets.

Et nous écoutons... Et nous voyons sortir de la pierre qu'il dessine toutes ces âmes du passé, nous les sentons vivre à travers ses dessins en noir et blanc. N'en doutons plus : le Luzéen a l'art de faire revivre la pierre.

Et ressusciter les morts.

38 - Jean-Louis Costes

Je ne connais Costes que par échos, bribes d'interviews, rumeurs. Je n'ai pas lu ses oeuvres littéraires. J'ai juste aperçu des extraits de ses "opéras" outrageants... Je ne me suis jamais penché sérieusement sur ses productions artistiques, cependant je sens chez lui certaines profondeurs propres au mystique. Profondeurs qui ne sont pas nécessairement hauteurs... N'importe ! Chez lui il y a une consistance, une énergie qui sans être tout à fait sacrée n'a rien de profane pour autant. Disons qu'il serait sur la voie, en chemin vers l'éblouissement. Certes moi non plus je n'aime pas du tout son côté glauque, scatologique ou prétendu tel, enfin toutes ses outrances répugnantes, mais après tout je me dis que cette apparente ordure est secondaire. Peu importe l'odeur de fumier qui se dégage de ses oeuvres, finalement je ne le trouve pas si choquant que cela tant que je ne m'arrête pas à mes premières impressions, superficielles. Ses tableaux scéniques, aussi misérables et décadents puissent-ils paraître ne sont que les supports trompeurs et anecdotiques -et peut-être même maladroits- de ce qui brûle en lui. L'essentiel chez lui, me semble-t-il, n'est pas dans cette esthétique dégénérée. L'important, c'est cette flamme qui l'habite. Ce feu qui le porte toutes ailes déployées là où peu d'entre nous accepteraient de poser ne serait-ce que le bout de la semelle.

Avec Costes ne nous arrêtons surtout pas aux apparences. Le personnage mérite mieux que notre mépris mondain.

Derrière cette façade d'excréments, de scandale, je sens chez lui une pureté, un éclat, une beauté supérieure, non pas sottement esthétique mais plus universellement -et plus simplement- mystique. Son parcours fangeux me fait songer à un cheminement vers le divin. La merde n'empêche pas la lumière. Il n'y a que les froids, hautains et frileux contradicteurs aux fronts délicats, aux dentelles fines et aux pensées molles qui font les dégoûtés-révoltés devant Costes. Face à lui ils font les caniches de salon. Ils parlent de lui depuis leur hauteur de petits insectes secs et dignes, bien propres sur eux, ne daignant baisser leur vue ni la lever au-delà de leur horizon lustré. Attitude bornée, confortable et lâche que j'adoptais moi aussi, au début. Mais Costes la bête, Costes l'ogre est aussi et surtout Costes l'Homme. L'Homme sous tous ses aspects : l'humanité totale, paradoxale, révoltante et glorieuse. Du bébé angélique au moribond crapuleux, de l'individu au collectif, de l'ordinaire au monstre, de l'insignifiant au génie, de l'insipide au vomitif, bref l'humanité de la terre, de notre terre, de notre temps, l'humanité de "notre monde". Et non l'humanité indolore, incolore, flasque, insensible et irresponsable de ces livres d'images bêtes que nous avons dans la tête.

L'astre et la pourriture, la fange et le cristal, la cendre et la chair, le sang et la fleur, tels sont les trésors flatteurs et dérangeants que porte en oui cet infréquentable champion de l'indicible.

Costes incarne magistralement et avec une insupportable sincérité les paradoxes odieux du monde et de l'homme, entre abîmes et sommets, entre "gouffres sans issue" et céleste essor. Là où nous fermons les yeux, il ouvre les siens. Nous détournons le regard de la mare humaine, il y plonge son âme. Parcours christique, cheminement rédempteur, explorations abyssales de l'âme... Costes n'est-il pas descendu dans nos enfers cachés pour mieux s'en extraire à présent que le fond a été atteint ?

Avec sous ses pieds ces tonnes d'engrais malodorant (qui n'est à mon sens que la simple illusion de celui qui n'a qu'une vue partielle des choses), que peut-on attendre d'autre de Costes qu'une montée fulgurante et extatique vers lui-même, doté qu'il est depuis toujours de ce que je soupçonne être des ailes ?

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/9608f2f5cbf8ce44b805159e551f1999/

http://www.dailymotion.com/video/x4gocey_jean-louis-costes-par-raphael-zacharie-de-izarra_travel

37 - Olivier Delemme

J'ai rencontré Olivier sur la Toile il y a deux ans. Il passait d'improbables annonces pour trouver l'âme jumelle, qu'il ne trouva jamais. Sa maladresse, sa grossièreté, son outrance m'avaient touché. Tout en me liant d'amitié avec cet oiseau tombé du nid, je l'étudiais. Et plus je l'étudiais, plus je m'étudiais MOI. Et à travers moi, d'une manière plus générale, les rouages secrets de l'âme humaine...

Explications et extraits de textes postés à son sujet sur un groupe de discutions littéraire (forumlitteraire@yahoogroupes.fr) :

En suivant Olivier jusque sur un site d'annonces de rencontres amoureuses, voici comment je me suis présenté :

OLIVIER, UN PASSIONNANT SUJET D'ETUDE

Je m'appelle RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA, je suis venu m'inscrire sur ce site de rencontres spécialement pour pouvoir suivre de près les pérégrinations informatiques de ce personnage improbable (et pourtant bien réel !) nommé OLIVIER. Je le connais depuis quelques mois (je l'avais rencontré par hasard sur la toile). Ses annonces m'avaient fait tellement rire que je me suis décidé à étudier sérieusement cette personne. Aujourd'hui nous sommes devenus amis, plus ou moins. Je l'aide à rédiger des annonces plus conformes, à parler aux femmes, à les séduire un tant soit peu... Son extrême maladresse en ce domaine le rend réellement touchant. Je suis un observateur, ce personnage me fascine par sa naïveté, sa brutalité, son ignorance, sa désinvolture et son immaturité. A la fois monstre de foire et profondément humain, ce Olivier est un cas. J'ai ri avec les autres de ses maladresses, mais je ne me suis pas contenté de rire, j'ai dans un second temps souhaité l'aider. Il est en effet trop facile de se moquer des gens et de les laisser ensuite dériver dans leur illusions... Je tente de lui apprendre à parler aux femmes, même si l'entreprise est encore loin, très loin d'aboutir. J'ai ri férocement de son annonce au début, comme la plupart d'entre vous, mais pensez-vous que l'hilarité stérile puisse aider un tel égaré à progresser dans la vie ? OLIVIER est une âme candide et grossière, un coeur sans nuance, un garçon taillé dans le roc sexuel et la guimauve amoureuse, une sorte d'exclus du monde des sentiments policés, parfaitement étranger aux intrigues des jeux amoureux. Ce garçon en détresse cherche une femme comme un enfant chercherait un gros gâteau : sans contrepartie, immédiatement, impérieusement, gratuitement et à sens unique. Il est fort bête, inutile de se le cacher, ce qui ajoute à la difficulté de l'entreprise d'éveil de sa conscience. Tenter de faire mûrir un fruit aussi vert est une affaire de longue haleine, fastidieuse qui demande patience, altruisme, ouverture d'esprit. Ce que je m'emploie à faire.  Ce Olivier est mon rat de laboratoire en quelque sorte. Avec lui j'expérimente l'aventure humaine appliquée aux relations amoureuses.

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Certes Olivier n'est pas un interlocuteur facile.

Sombre, mauvais, gentil aussi -mais dans certaines limites-, borné, colérique, grossier et même parfois franchement abject, pour la plupart d'entre nous -pour ne pas dire pour nous tous- Olivier est l'incarnation même du Mal, de la Bêtise, ou de l'insignifiance, dans le meilleur des cas.

Bref, Olivier est un de ces hères informels et sans visage aux antipodes de nos belles et bourgeoises conceptions sur l'humain. L'exemple par excellence de ce que nous appelons avec tant d'orgueil une "piètre compagnie". Pathétique oiseau de son propre et morne monde fait de jours gris et de solitude, triste ombre apparue sur ce globe pour mieux s'y égarer dans d'insolubles brumes, Olivier est un citoyen invisible, un semblable qui n'existe pour personne, un être sans hauteur et sans défense, une voix qui n'a pas droit au chapitre.

A son sujet tout le monde est d'accord pour se moquer de lui, le mépriser, l'exclure. Sous des formes plus ou moins policées, plus ou moins aimables, plus ou moins hautaines, plus ou mois insidieuses... Et sous les prétextes les plus nobles : amour de l'intelligence, haine de la bêtise, mépris de la médiocrité, fuite vers les hauteurs, préférence pour la lumière...

Les mêmes se prétendent solidaires, fraternels, altruistes... Pas un ne prend la peine de se pencher sur lui !

Toutes les excuses étant bonnes pour le rejeter, le bannir, le traiter comme un "problème secondaire", lui Olivier, cet être humain, ce semblable, ce frère, ce mortel né sous le même soleil qui nous éclaire, qui se désagrègera sous la même terre qui nous ensevelira nous aussi, toutes les excuses étant bonnes, disais-je, pour faire de cet humain une sorte d'objet encombrant, il ne reste plus personne pour mettre en pratique les généreux idéaux que sont la fraternité, la solidarité, l'altruisme... Si bien défendus en théorie, si peu partagés dans la pratique !

Sa misère, personne ne l'appelle misère. Non, ce serait un mot trop beau pour Olivier, pensons-nous... L'indigence de Olivier, nous préférons l'appeler "sottise", "inintelligence", "saleté". C'est tellement plus confortable, plus rassurant, plus expéditif, et donc plus lâche, de voir de la simple bêtise là où il y a en réalité un océan de détresse, de vraie, d'authentique, de concrète, terrible, profonde détresse humaine.

Qui s'est penché sur le berceau de Olivier ?

Personne.

Absolument personne. Raciste, haineux, violent, bête : tels sont les reproches qu'on luit fait. Facile.

Trop facile. Je répète : qui s'est penché sur le berceau de Olivier ? Qui a daigné lui tendre la main, l'écouter non pas avec cordiale, froide, distante attention mais avec chaleur ? Qui lui a prodigué tendresse, amour, humanité, amitié, enfin toutes ces flammes chères à l'homme et qui le rendent meilleur, qui adoucissent les coeurs grossiers, affinent les âmes les plus épaisses ?

Que celui qui une fois, une seule fois, après avoir ri de ses travers et maladresses lui a ensuite tendu la main avec sincérité, avec coeur, avec humanité, sans hypocrisie, que celui-là, et que celui-là seulement se permette de lui reprocher ses noirceurs.

Olivier, je ne te jetterai pas la pierre, moi dont le coeur s'est tourné vers toi avec simplicité, sans fard ni vanité aucune. Olivier je te le dis en vérité, le royaume de l'Intelligence appartient aux êtres fraternels. Olivier, je te rétablirai dans ta dignité. Sous mon aile tu deviendras un astre.

Et sous ma lumière tu seras un homme.

Un homme, Olivier.

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PRECISION :

A ceux qui seraient tentés de me reprocher de faire la "promotion humoristique" de Olivier D.

Certes je me moque gentiment de ce léger malade mental. Je ne m'en cache pas. Mais il faut savoir que cette collaboration "imbécilo-esthétique" va plus loin que les simples apparences.

Car enfin il n'en demeure pas moins vrai que je suis la première personne qui s'est sincèrement intéressée à lui. Rejeté par tous, Olivier D souffre depuis toujours d'exclusion, accentuée par sa surdité.

A la "charitable" indifférence de ceux qui le rejettent d'emblée sans chercher à le connaître, pensant avec fatuité tout savoir de lui au premier abord, j'oppose un authentique sentiment, non seulement de curiosité, mais aussi d'amitié pour ce pauvre diable sur qui nul n'a jamais pris la peine de se pencher avec pitié et fraternité. Olivier D est le révélateur de nos manques, de nos faiblesses, de nos petites lâcheté humaines. Par sa simple existence il met à l'épreuve nos belles théories sur la fraternité, sur la compassion envers les plus faibles, les malchanceux...

Sur mon chemin, jusqu'ici lorsque j'ai voulu présenter dans sa vérité Olivier D, je n'ai trouvé que de nobles âmes pour le mépriser, le juger, voire le haïr. Face au concret, bizarrement tous les beaux sentiments chrétiens, humanistes, socialistes, communistes et même républicains s'écroulent !

C'est vrai que je joue férocement avec sa candeur. N'importe ! J'ai trouvé ce moyen pour communiquer intensément avec cet esseulé.

Je suis devenu son seul ami. Le seul. Le premier.

Une révolution affective pour lui.

A tous ceux qui me condamnent sous prétexte que sur le mode sarcastique je sors cet indigent de son mortel anonymat de pauvre diable qui n'a rien pour lui, que font-ils, eux ?

Rien.

Ils critiquent mes moqueries à l'endroit de Olivier D, disent unanimement que je suis cruel, odieux avec lui... Tandis qu'eux, en adoptant une parfaite indifférence à l'égard de ce Olivier, sont persuadés d'être meilleurs que moi ! Or il n'y a pire arme psychologique que l'indifférence...

Je me moque de Olivier D c'est vrai, en attendant moi je suis sa chaleur, son réconfort, son écoute. Son ami. Et je suis sincère. J'éprouve une réelle amitié pour ce crucifié de notre société que personne n'écoute, ne tente de comprendre, d'apprivoiser.

Toutes ces belles âmes prêtes à s'investir pour sauver des affamés à 10 000 kilomètres de là se défilent étrangement dès qu'il faut prêter un peu de temps aux plus humbles de notre société... Ces moralisateurs me répondront qu'ils n'ont pas le temps à perdre avec des imbéciles comme Olivier D... Quel orgueil ! Quel mépris des faibles !

Hé bien moi j'ai du temps à consacrer à cette âme en ruine. Moi j'ai du temps à perdre avec ce miséreux. Moi j'ai du temps à consacrer aux plus petits, aux humbles, aux exclus.

Et j'ai même l'ambition de donner des ailes à ce lourdaud. Que dure notre collaboration humoristico-humaniste !

36 - Britney Spears

A propos de la chanteuse Britney Spears, voici un exemple de ce qu'est l'ineptie à l'état pur.

Cette femme d'une vulgarité inouïe à la solde de marchands de produits de discothèques à destination d'abrutis hormonés est une caricature de petite volaille nerveuse débitrice de musique à usage "commercial-chiottique" et de chorégraphie "gallinacétique".

Ce qu'elle chante est laid, insipide, affligeant, vide, creux, indigent. Aux antipodes du bon goût, de la mesure, des règles les plus élémentaires de ce que devrait être la musique.

Bien entendu, tout le monde est d'accord avec moi là-dessus. J'enfonce une porte ouverte ici. Alors pourquoi tant de degénérés indécrottables achètent encore ses disques, donnent leur argent chèrement gagné pour aller voir bouger sur scène son cul infiniment insignifiant de "dindonnette emplumée" élevée en batterie ?

Il faut que les foules soient complètement atteintes d'authentique crétinerie, écervelées, manipulées jusqu'à la moelle épinière par les marchands de disques pour aller écouter une putain de telle envergure qui chante des inepties que je crois inégalées, à ma connaissance...

Cette poulette yankee imberbe, piercée, "scalpelisée", reformatée incarne la déchéance de la jeunesse actuelle et même de certains adultes immatures. Une face chargée d'artifices douteux, un air d'une vulgarité extrême, une toilette à vomir, des moeurs béotiennes parfaitement insupportables.

Britney Spears est une offense même à la femme, la vraie. Une offense aux artistes aussi, aux vrais.

Cette poupée de latex est la honte de l'Occident, l'antithèse de la classe, un vivant outrage à la féminité, le symbole de la nullité féminine. Après cela, allez vous étonner que des femmes de fer fondent des mouvements féministes ultra radicaux...

Je ne considère pas aussi sévèrement les individus pris à part, je m'en prends à l'état d'esprit de l'ensemble des personnes complices de l'abrutissement ambiant (une certaine catégorie de l'humanité : en général la populace, le tout-venant, le garagiste du coin, le téléspectateur de TF1, le petit esprit qui part en vacances de ski en hiver, bref le français moyen, le consommateur de base) victimes d'un affaiblissement temporaire -ou permanent- du ciboulot. Je raille ceux qui par leur conduite, leurs choix, leurs goûts infâmes, leur paresse intellectuelle, leur manque de discernement abaissent le niveau musical en cautionnant ce genre de chanteuse fabriquée sur mesure par les gros maquereaux à la tête de certaines maisons de disques, sûr que je suis de mon bon droit, de la supériorité de ma sensibilité musicale.

Ce genre de chanteuse yankee interchangeable m'est particulièrement insupportable. Quand je vois que des internautes publient sur DAILYMOTION les clips ineptes de cette créature triviale et sans talent, j'ai envie de leur dire ce que j'en pense, ce que je fais d'ailleurs ouvertement. Ces pauvres gens ne s'interdisent pas d'étaler publiquement leur indigence musicale sur DAILYMOTION, je ne vais pas me gêner pour leur dire ce que je pense de leur Bretney Spears, DAILYMOTION est fait pour cela précisément.

S'ils ne veulent prendre aucun risque de recevoir mes railleries sur leur espace personnel, ils ont la possibilité de ne pas poster les clips vidéos de cette putain américaine qui nous braille des nullités musicales jusque dans nos ascenceurs, nos kermesses, nos magasins de cabinets d'aisance.

Les abrutis sont partout, pullulent dans notre pays, sont présents sur les mers, dans les terres lointaines, envahissent tous les domaines de l'existence, allant jusqu'à piétiner les plates-bandes des beaux esprits de mon espèce. Les abrutis idolâtrent la nullité, l'ineptie, l'insignifiance, allant jusqu'à payer pour se gaver d'âneries. Ne méritent-ils pas de bons coups de pieds au cul izarriens ?

A ceux que ce discours déplairait, qu'ils sachent qu'il n'est nullement question de faire preuve de modestie ici mais de LUCIDITE. Je prétends que sur ce point les autres (ceux qui payent pour écouter brailler une imbécile "dindée" dans un micro) ont tort et que moi j'ai raison. Cela ne se discute pas, cette affaire subjective n'atteint pas la populace. Le Beau regarde les belles gens de mon espèce, je me dois de défendre la beauté, de dénoncer la vulgarité. Un bel esprit comme moi ne peut qu'avoir raison sur cette question essentielle et la populace tort puisque par nature, par réflexe, par infirmité de l'âme elle fait le choix de la laideur, de la vulgarité, de la bêtise. La preuve chez les disquaires, sur le NET, dans la rue.

Le Beau est constitutif du bel esprit qui raille, critique, toise, professe, pérore doctement, tandis que la laideur, la bassesse, la vulgarité caractérisent l'homme de la rue, l'automobiliste moyen, l'adepte de football, le pousseur de caddie, le payeur de place de parking, le possesseur de tondeuse à gazon, le propriétaire de maison Phénix, l'acheteur de CD de Britney Spears.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/42ccd663de8e5de13247d6a5907456d8/

https://www.youtube.com/watch?v=bCjD9mmrU6s&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x39qn5i

35 - Mickael Jackson

DEUX TEXTES SUR MICKAEL JACKSON

Texte 1

Comme je l'ai toujours cru, Mickael Jackson n'a jamais été un pédophile !

Il aura fallu attendre sa mort pour que la preuve de son innocence soit enfin apportée (la "victime" vient d'avouer son mensonge dans un but purement lucratif).

Je n'ai jamais mis en doute sa pureté car j'ai avec lui un point commun : le syndrome de Peter Pan.

Dans ce monde cynique et hyper matérialiste aux antipodes des idéaux que je défends, l'authentique pureté de Mickael Jackson ne pouvait pas être comprise.

Oui on peut dormir avec des enfants (comme l'avouait sans complexe ni ambigüité Michael Jackson devant la caméra du reporter) sans être pédophile pour autant.

Cela ne dérange que les esprits mal tournés. L'innocence ça existe encore, Dieu merci ! Personnellement je n'ai jamais trouvé déplacé l'aveu de Mickael Jackson à ce sujet, n'ayant personnellement pas l'esprit à ce point corrompu par l'hystérie anti-pédophiles.

Mais surtout, parce qu'entre esprits sains on se comprend.

J'ai toujours perçu la pureté de coeur de Michael Jackson, ne lisant nulle perversité dans son regard, ne décelant aucun vice pédophilique dans son être et son attitude. Juste l'authenticité, la grande pureté de cœur du Peter Pan qui naïvement avoue à des citoyens honnêtes (en réalité des loups cyniques) dormir avec des enfants sans que la moindre crainte qu'on puisse l'accuser de pédophilie n'effleure son esprit sain.

Il ne m'est jamais venu à l'esprit que Mickael Jackson fût pédophile sous prétexte qu'il dormait avec des enfants. Faut-il être d'une réelle perversité pour croire cela quand on connaît un peu le personnage ! Mickael Jackson n'avait rien d'un pervers ni d'une crapule, bien au contraire c'était un homme -un enfant plutôt- épris d'idéal. Les journalistes qui ont semé le doute et la populace qui a cru à leurs insinuations sont de réels pervers, eux.

Mickaël Jackson avait la naïveté d'un vrai coeur pur.

Comme tous les gens purs de son espèce, il a été victime des apparences.

Victime de sa pureté de coeur.

Cela ne me choque pas qu'un personnage comme lui reconnaisse dormir avec des enfants. Son innocence transparaissait sur son front.

Ses moeurs de Peter Pan n'avaient vraiment rien de compromettantes : évidence que des esprits malsains, des coeurs viciés par le matraquage médiatico-politique ne peuvent pas comprendre.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/e7e6c7b80cf6226331d06b4169cb5d0d/

http://www.dailymotion.com/video/x3ui1fs

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Texte 2

Il est rassurant de savoir que ce qui bouleverse la planète actuellement est une cause "légère".

Au-delà de la politique, des cultures, des classes sociales, plus forte que les religions, planant très haut au-dessus des idéologies, c'est la musique qui rassemble les hommes.

Du fin fond du Yémen jusque chez les Inuit en passant par les mégalopoles, l'incarnation de la musique réconcilie l'humanité entière autour de son seul nom.

Avec le décès de Michael Jackson on constate que ce qui touche l'humanité en plein coeur se rapporte à la Lyre.

Sans fard.

De l'état de simple "mortel encore vivant", Mickael Jackson est devenu "mort tout court."
Tout banalement ? Pas tout à fait.

La mort d'un symbole n'est pas la mort d'un Dupont.

En partant de la lumière des projecteurs pour tomber dans la pourriture du corps, Mickael Jackson est passé du statut de vivant à celui... de mystère.

Le décès de cet astre ayant éclairé la planète depuis les profondeurs de l'Afrique noire jusqu'à la banquise des Inuit en passant par les océans humains de l'Asie (sommets, mégalopoles et trous-du-cul du monde compris) est évidemment beaucoup plus intéressant que le trépas d'un paysan malien ou d'un expert-comptable de nos contrées.

La fin d'un quidam est toujours grotesque, décevante, ennuyeuse, sinistre, vulgaire. L'extinction d'une étoile est merveilleuse, enivrante, festive, pleine d'espoir.

Mickael Jackson mort, c'est l'humanité qui se regarde dans un miroir : la Camarde a enfin un visage.

Universel.

Quand monsieur Duchenoque meurt, il pue.

Et puis c'est tout.

Quand Mickael Jackson meurt, il pue aussi.

Mais en tombant, lui s'envole.

La mort devient vraiment amicale si des gens aussi intouchables, immortels, beaux, talentueux et fortunés comme Farrah Fawcett et Mickael Jackson l'adoptent, qui plus est le même jour !

Le sourire de la Camarde n'est finalement pas si épouvantable que cela quand il est éclairé par les néons de Hollywood...

Merci aux immortels de trépasser : il nous frayent un bien doux passage.

En un superbe clin d'oeil : deux immortels passés l'arme à gauche le même jour : bonne pioche !

Pardon, bonne fauche la Camarde !

34 - Juan Asensio

DEUX TEXTES SUR JUAN ASENSIO

Texte 1

Asensio est une outrance de la littérature, une aberration des Lettres. Au début je me suis doucement laissé prendre au piège des apparences mais peu à peu j’ai compris à qui j’avais réellement affaire : un prétentieux vif et drôle dans ses poses de critique maudit et à travers ses inénarrables insultes scatologiques.
 
Bref, un clown instruit.
 
Malheureusement, capable de réelle méchanceté envers ses détracteurs.
 
Sa conception de l'écriture ? Poussiéreuse, sinistre, comiquement grave, vainement intellectualisée, à l’extrême.
 
Plusieurs fois j'ai essayé d’entrer dans son univers austère mais, non content d’arborer le masque de la gravité, cette bulle de salon est décidément touffue, irrespirable, aussi impénétrable qu'une jungle, étouffante, soporifique, indigeste et furieuse.
 
Je ne lui reproche pas de ne pas savoir écrire, seulement de vouloir enfermer les Belles Lettres dans cet inutile carcan intellectuel.
 
Nombreux sont ceux qui ont eu tristement affaire sur le web à cette baudruche savante..
 
Personnellement ce personnage m’amuse. En 2001 j’ai raté un rendez-vous avec lui à Paris, dommage... Je n’ai plus eu l’occasion de pouvoir rencontrer cet orageux lettré.
 
Il faut savoir que ce brûleur de feuilles sèches à l’écrit rébarbatif, presque toujours illisible, est un fou des livres.
 
Fou au sens pathologique du terme.
 
Tête brillante au coeur pourri, cet animal semble incapable de compassion, d’humanité élémentaire envers ses frères. Il parle beaucoup de Dieu, pratique peu l’amour de son prochain.
 
Je ne lui connaissais aucun ami sur un Forum du web où je l’avais croisé pour la première fois, rien que des ennemis ! Et de vrais, qu’il a voués à la merde, au diable, à toutes les ordures. Il préfère résolument  la compagnie de ses romans plutôt que celle de ses semblables.
 
Avec son panache surchargé l’injure gratuite, systématique et étronesque étirée au kilomètre côtoie la dissection littéraire la plus mortellement ennuyeuse. Je ne dis pas que le fond est nécessairement inepte, je dis que la forme est inabordable, lourde, confuse parfois. 

Justement, parce qu’Asensio ne sait pas manier le stylo, ou plutôt parce qu'il scribouille bien, ce qui revient au même, il barre d’emblée le passage à la plupart des lecteurs.

Il peut à merveille cracher de la salive. Mais pas de l'encre.

Pour entrer dans son blog, il faut une volonté de fer. Pénible à lire, le verbe aussi aérien qu’une enclume, notre Don Quichotte des librairies est peut-être persuadé que pour résonner dans son rôle de pyromane de pages creuses il faut fatalement adopter un style complexe, dense, pesant... Pense-t-il au courageux lectorat qui le suit ?
 
Pour moi c’est un éclatant vaniteux.
 
Je ne prends pas au sérieux ses productions. Flatteusement emballés dans du papier journal du Figaro, ses doctes articles restent pour moi du poisson rance. J’avais déjà expliqué que l’authentique "flamme de la prose" n’avait rien à voir avec les analyses à la fois enragées et soporifiques de ce clerc précieux.
 
A mon avis il doit se nourrir des fumées âcres de tous ses contradicteurs qui le prennent au premier degré... C'est un foudroyeur d'auteurs vivant dans un monde d’artifices mentaux, d’abstractions masturbatoires, de chimères conceptuelles auxquels il donne du prix.
 
Ce géant du microcosme des infatués a un énorme défaut : son manque absolu de bienveillance à l’égard des petits.
 
Mais surtout à l‘égard des grands : ils risquent de lui faire de l’ombre.
 
C’est un gamin de quatre ans trop gâté qui au nom de l’art des mots se croit permis d’outrager ses adversaires. Il a une très haute opinion de lui-même, un mépris total des autres. Il fout le feu a leurs bibliothèques quand il les estime trop plates, trop pauvres, trop flasques. Cela dit, je ne lui donne pas forcément tort sur ce point...
 
Dans les rapports humains les extrêmes chez lui sont la norme.
 
C'est un pitre plumesque irrespectueux, injurieux et agressif.
 
Mais il faut en rire. Saine attitude à adopter face à ses provocations. Engager le combat avec lui est une grossière erreur, qui plus est stérile : il ne cherche qu’à transformer les plumes en glaives. Et se montre fort zélé dans cette martiale entreprise.
 
Quand on a compris à qui on a affaire, il n’est plus possible de lui accorder une attention solennelle. Je n’éprouve nulle animosité à son égard : en voulant singer les statues, il fait le guignol. Plus il se veut considérable, érudit, profond dans ses analyses des oeuvres, plus je le trouve ridicule car il en devient incompréhensible, inutilement embrouillé, volontairement inintelligible, faussement pénétrant, voire franchement délirant.
 
Avec son invariable numéro de cirque, il incarne à mes yeux la plus flagrante tromperie de la pensée.
 
C’est surtout un immature social. Il est bas envers ses opposants. S’en rend-il seulement compte ? Comme tous les sales galopins aux âmes dégueulasses, il n’a pas cette faculté de se mettre à la place de ses victimes.
 
Il a toute la lumière de l'esprit. Mais d'élan fraternel, point. Son éclat cérébral, il le met au service de la discorde, preuve de sa coupable malfaisance, alors qu’il aime à se faire passer pour un ami des hommes, du bien et de la vérité.
 
C’est un malade intelligent. Il faut  prendre en compte le fait que nous avons affaire ici à un cas morbide. D'ailleurs, il a peut-être des circonstances atténuantes.
 
Pour résumer, ce spectre des couloirs d'éditions a le cerveau surchauffé d’un gosse. A la différence près que l'enfant est vide et puéril. Lui est cultivé et poisseux.

Moi il me fait sourire et j’ai plaisir à dénoncer sa fate posture d'exégète à travers mes textes que je place sous les siens, de la même manière que l’on ferait apparaître un soleil en pleine nuit.

VOIR LA VIDEO :


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Texte 2

Les auteurs universels tels que Hugo, Homère ou Pascal n'avaient intrinsèquement rien de plus que le premier quidam venu. Asensio se leurre en croyant voir en Steiner une espèce de demi dieu parmi les hommes. Médiocres ou brillants, les auteurs ne sont que des sauteurs à la perche juste un peu plus doués que les autres. Ils essaient seulement d'approcher au plus près la barre que personne n'a jamais pu atteindre depuis le déluge. Et cela est pitoyable et misérable, attendu que selon la légende -mais il est vrai que ce n'est qu'une légende- n'importe quel quidam, avant le déluge, dépassait allégrement la barre fatidique du génie.

Le bel Asensio, ne nous y trompons pas, est une sorte d'esthète perverti. Esprit fin s'accommodant sans problème d'une sensibilité moins subtile, il a le goût de la grossièreté. Cela ne signifie pas qu'il n'a point de jugement adroit. Il est cynique, et je crois qu'il ne s'aime pas à force de nous montrer qu'il s'aime si démesurément. Il se complaît dans sa fange dorée : son cynisme, c'est son intime refuge. Je crois qu'il est désabusé, blasé de tout, ce qui ne l'empêche nullement d'être très confiant dans sa propre personne.

Il mise tout sur lui, et rien que sur lui. Il s'afflige face à la misère intellectuelle des autres, mais se console bien vite devant le reflet "ASENSIOnnel" que lui renvoie son cher miroir. C'est une sorte de misanthrope qui arrive cependant à donner du prix à un seul représentant de l'humanité : lui-même.

C'est un grand narcissique qui se crache au visage.

Il n'est pas nécessairement mauvais, mais surtout égocentrique, satisfait de lui-même et de ses basses oeuvres steineriennes. Il aime se rouler dans la boue de sa vanité, se salir avec les ordinaires déjections de son esprit. Son humour hautement périssable est un feu d'artifice qui retombe bien vite en poussière pour former un vernis opaque tout autour de lui, qui lui fait une silhouette sinistre. L'albatros originel s'est assombri depuis longtemps. Déchu mais demeuré superbe, Asensio est devenu une espèce de vautour. A l'oeil vif et pétillant. D'ailleurs il n'y a que l'oeil d'aimable chez lui. Il sait voir le monde, il le perçoit avec finesse mais le déforme assez vite tant est démesuré son orgueil. Il est trop empressé de déployer ses ailes noires et de planer au-dessus de ce monde pour mieux le noircir, l'obscurcir de son ombre gigantesque qui passe.


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/255487a2b67bc239b6f931f9ea820635/

http://www.dailymotion.com/video/x3j0fx8

33 - Lady Gaga

Lady-Gaga, les rythmes diaboliques de ton luth de feu font dégueuler de bonheur pourri les Dupont américanisés que tu veux enflammer de tes vers sépulcraux.

Lady Gaga, ton vagin corrompu où niche la vermine putride est le rêve inaccessible des gogos,  larves humaines hypnotisées par tes regards de cadavre dansant.

Ta musique est  douce aux oreilles des initiés de l’ordure, elle suinte l’exquise perdition, brille comme la démoniaque bêtise, résonne dans l’air toxique qui t’entoure, lugubre et assourdissante tel l’airain de la damnation, rappelant les cloches de l’enfer, tes petites chéries vibrantes logées au fond de ton utérus.

Belle fille du caniveau, Lady-Gaga, admirable ogresse linéale parée de tranches de viande, macchabée à la bouche de dégénérée par où sort le parfum d’un scandale formaté, tu es une morte affamée de mort, une jolie chamelle recousue assoiffée d’urine des bas-fonds cosmiques attirant à tes orifices les vers de tous calibres.

Adorable mythe cornu, Lady-Gaga réjouis-toi car tu es la grande profanatrice des consciences pubères, la violeuse d’âmes blanches,  la saigneuse d’agneaux et la reine de toutes les putains de la Terre.

Contre ta face rayonnante de coche stellaire qui fait bander le fumier, d’impératrice de la Connerie, de pharaonne de la vacuité “mortadellement” érigée en culte charcutier à travers piercings, tatouages et ramollissements cérébraux, j’applique l’or vif, tranchant et douloureux mais rédempteur de l’izarification.

Pauvre fille, que mon sceptre purificateur perçant tes sombres profondeurs te donne des ailes et t’élève, que mon verbe lumineux allège tes viscères surchargés d’obscurité, que ma plume subite te fasse abandonner tes sinistres semelles de mort qui te font marcher dans la merde !

VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://rutube.ru/video/831a372cb092a14a9781d462a2d30e00/

https://rutube.ru/video/066b4dca383ad33c054085a5c9e0947e/

http://www.dailymotion.com/video/x3id8wa_lady-gaga-tu-es-une-coche-putride-raphael-zacharie-de-izarra_shortfilms

32 - Donatien Alphonse François de Sade

DEUX TEXTES SUR SADE

Texte 1

Sade n'a rien de divin et tout de démoniaque, au moins à mes yeux. Sa pensée malade à l'extrême relève de la psychiatrie la plus lourde, et même d'une authentique psychiatrie d'exception. Un cas monstrueux comme il n'en existe nulle part dans le monde. Sa littérature sent la pourriture, l'excrément, la honte et les Ténèbres. Cette littérature, c'est le dépotoir de l'Enfer, la fosse du Diable, la Gueule ouverte de tous les démons de la géhenne.

Le seul point positif que je lui accorde, c'est qu'à travers les conceptions innommables, épouvantables, abominables issues de son cerveau damné, il permet d'élargir notre champ de conscience sur une réalité que la pensée ordinaire est incapable de concevoir. Une fois sensibilisé à ces conceptions extrêmes du Mal, on peut alors entrevoir une réalité aussi profonde et aussi extraordinaire que l'univers sadien, mais une réalité située à son exact opposé. On se dit que si un tel gouffre existe, la cime doit également exister. Et la conception d'un semblable gouffre fait ardemment désirer celle d'une cime. Alors on lève les yeux de force, on s'élève presque malgré soi, poussé, porté par les miasmes émanant de l'abîme fangeux.

On ne peut pas lire les "120 Journées de Sodome" sans éprouver un légitime malaise mental, et même physique. Je suis persuadé que nul ne sort indemne de ce cloaque. Cette lecture blesse l'esprit comme le ferait le métal tranchant sur la chair. Sade est un criminel de l'esprit. Les blessures qu'il inflige à ses lecteurs ne sont pas visibles à l’œil, certes. Cependant il agresse l'esprit sain de l'honnête homme, atteint la pureté, offense l'innocence, tente de tuer le beau.

Je suis pour la censure inconditionnelle de Sade. Je ne vois pas en quoi cette censure est criminelle ni ce que cette littérature apocalyptique peut apporter de bénéfique à l'Homme, sinon une image monstrueuse de ce qu'il n'est pas. En effet, comment peut-on faire d'un simple cas pathologique une cause générale ? Le patrimoine littéraire de l'Humanité ne perdrait vraiment pas grand-chose si on jetait une bonne fois pour toutes Sade sur le bûcher de la censure afin que nos enfants n'héritent pas de cette lèpre littéraire.

Face aux écrits de Sade, les défenseurs de la liberté d'expression se croyant investis d'une mission sacrée font figure de mauvais génies de la pensée. Comme si au nom de la littérature on pouvait défendre une cause si noire... Il aurait alors suffit à Adolf d'avoir la plume d'un héraut du malheur pour qu'on encense et défende ses écrits au nom de la littérature... Au bûcher "Mein Kampf" et les "120 Journées de Sodome", au bûcher ! Et tant pis pour ces messies des ténèbres, défenseurs d'une infernale, criminelle, pestilentielle liberté d'expression !

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=tS3DBUHAzc4&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/360bce415f207146bfadd0e9c9829e9a/

http://www.dailymotion.com/video/x1lnwiy_brulons-sade-raphael-zacharie-de-izarra_news

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Texte 2

A propos des "120 Journées de Sodome".

Sade n'a rien de divin et tout de démoniaque, au moins à mes yeux. Sa pensée malade à l'extrême relève de la psychiatrie la plus lourde, et même d'une authentique psychiatrie d'exception. Un cas monstrueux comme il n'en existe nulle part dans le monde. Sa littérature sent la pourriture, l'excrément, la honte et les Ténèbres. Cette littérature, c'est le dépotoir de l'Enfer, la fosse du Diable, la Gueule ouverte de tous les démons de la géhenne.

Le seul point positif que je lui accorde, c'est qu'à travers les conceptions innommables, épouvantables, abominables issues de son cerveau damné, il permet d'élargir notre champ de conscience sur une réalité que la pensée ordinaire est incapable de concevoir. Une fois sensibilisé à ces conceptions extrêmes du Mal, on peut alors entrevoir une réalité aussi profonde et aussi extraordinaire que l'univers sadien, mais une réalité située à son exact opposé. On se dit que si un tel gouffre existe, la cime doit également exister. Et la conception d'un semblable gouffre fait ardemment désirer celle d'une cime. Alors on lève les yeux de force, on s'élève presque malgré soi, poussé, porté par les miasmes émanant de l'abîme fangeux.

On ne peut pas lire les "120 Journées de Sodome" sans éprouver un légitime malaise mental, et même physique. Je suis persuadé que nul ne sort indemne de ce cloaque. Cette lecture blesse l'esprit comme le ferait le métal tranchant sur la chair. Sade est un criminel de l'esprit. Les blessures qu'il inflige à ses lecteurs ne sont pas visibles à l’œil, certes. Cependant il agresse l'esprit sain de l'honnête homme, atteint la pureté, offense l'innocence, tente de tuer le beau.

Je suis pour la censure inconditionnelle de Sade. Je ne vois pas en quoi cette censure est criminelle ni ce que cette littérature apocalyptique peut apporter de bénéfique à l'Homme, sinon une image monstrueuse de ce qu'il n'est pas. En effet, comment peut-on faire d'un simple cas pathologique une cause générale ? Le patrimoine littéraire de l'Humanité ne perdrait vraiment pas grand-chose si on jetait une bonne fois pour toutes Sade sur le bûcher de la censure afin que nos enfants n'héritent pas de cette lèpre littéraire.

Face aux écrits de Sade, les défenseurs de la liberté d'expression se croyant investis d'une mission sacrée font figure de mauvais génies de la pensée. Comme si au nom de la littérature on pouvait défendre une cause si noire... Il aurait alors suffit à Adolf d'avoir la plume d'un héraut du malheur pour qu'on encense et défende ses écrits au nom de la littérature... Au bûcher "Mein Kampf" et les "120 Journées de Sodome", au bûcher ! Et tant pis pour ces messies des ténèbres, défenseurs d'une infernale, criminelle, pestilentielle liberté d'expression !

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=tS3DBUHAzc4&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/360bce415f207146bfadd0e9c9829e9a/

http://www.dailymotion.com/video/x1lnwiy_brulons-sade-raphael-zacharie-de-izarra_news